TOMBE DE MEREFNEBEF
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Saqqara - VIe dynastie
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LE DEFUNT
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Ce dernier était vizir de son état ce qui, de nos jours, correspondrait à la tâche de premier ministre. Connu sous ses différentes identités (Merefnebef, Fefi et Ounasankh), sa
titulature n'en était pas moins impressionnante puisqu'elle comportait jusqu'à trente-quatre titres ! Nous savons que sa mère s'appelait Tjeset, et que ses quatre femmes portaient respectivement les noms d'Iret, Metjout, Nebet et Sesheshet. |
L'INTERIEUR DE LA CHAPELLE
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LE MUR NORD
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LA TOMBE
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Située à Saqqara, c'est à l'Ouest du complexe funéraire du pharaon DJOSER, qu'en 1997 une mission représentant le Centre d'archéologie méditerranéenne de l'Université de
Varsovie, sous la direction du Professeur Karol MYSLIWIEC, découvrit la sépulture. |
HAUT DE LA PAGE
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Registre inférieur: (partie Ouest) composé de deux sous-registres:
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SOUS-REGISTRE DU HAUT
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Nous pouvons admirer ici quatre harpistes, ce sont les épouses susnommées du défunt. On peut observer par la même occasion le soin apporté à la finesse des détails concernant la
position des doigts: |
SOUS-REGISTRE DU BAS
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SAQQARAH
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Sont représentés quatre musiciens dont on a très peu de détails quant à leurs instruments, et se nomment successivement Mery, Pedenou, Idouiqer; le quatrième restant inconnu...
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LE MUR SUD
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Registre supérieur:
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Sur le panneau de droite, dédié au thème de la fête, on pourra là aussi apprécier les scènes de musique et de danse:
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Par exemple sur la peinture murale ci-dessus, et composée de quatre registres, trois présentent des musiciens et danseurs faisant face au couple MEREFNEBEF et son épouse;
celle-ci n'étant pas identifiée.
Une autre particularité réside dans le fait que chaque registre débute (de droite à gauche) par deux harpistes (présentées comme étant des femmes du vizir) suivies de quatre
danseuses.
Par ailleurs, le plus bas des registres présente un " chironome " (voir page 41 de ce site) accroupi comme le voulait la tradition, et devant les harpistes. Soulignons ici la qualité
des détails malgré les outrages du temps. |
Derrière les musiciens dont on voit le dos que d'un seul (ci-dessus), on peut apercevoir des danseuses exécutant des figures acrobatiques souvent représentées sur des peintures
murales, et maintenant un torse quasiment horizontal; une des deux jambes faisant contrepoids. L'élément indispensable à la chorégraphie est bien évidemment cette boule (ou pompon) fixée à la chevelure des exécutantes, et que l'on retrouve par exemple sur les peintures de la tombe de MEREROUKA (page 53 de ce site). Sur ce registre sont également représentées deux femmes debout (une seule est visible ici), chacune ayant un groupe de danseuses qu'elle accompagne en scandant le rythme, frappant dans ses mains, voire en chantant. |
Registre inférieur:
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En dépit d'une dégradation affectant les peintures, (il est question ici de sculptures en relief dans la roche) nous pouvons voir la scène de droite représentant sur un premier plan
quatre harpistes (femmes du vizir MEREFNEBEF) et sur le plan inférieur quatre harpistes (hommes); l'ensemble se tenant à proximité du couple MEREFNEBEF et son épouse: |
La fausse porte
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Dans une tombe, cette " fausse porte " (gravée sur le mur intérieur) qui n'est autre qu'un point de passage fictif vers l'au-delà, menait symboliquement au royaume des morts. C'était
aussi dans le but de faciliter le retour du défunt dans le monde des vivants que le procédé fut imaginé, marquant ainsi la direction de l'Occident.
Au registre inférieur, et à droite, nous y trouvons deux plans distincts:
a) le plan supérieur représentant quatre harpistes (les épouses du vizir)
b) le plan inférieur composé d'un flûtiste (joueur de nay) + trois harpistes (en l'occurence Mery, Pedenou et Idouiqer:
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Tombe de MEREFNEBEF: 29°52'16.2'' N 31°12'53.5'' E
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