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N° d'inventaire: E 14470 - matériau: bois de tamaris, anneau de bronze - Longueur: 49,7 cm - état de conservation: cinq bagues de cuir ont disparu (cinq cordes)- provenance:
cimetière Est de Deir el-Médineh, tombe n°1389 - fouilles I.F.A.O (1934 - 1935) - date: THOUTMOSIS III (XVIIIe dynastie, vers 1450 av.J.-C). Musée du Louvre. |
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L'instrument avait été déposé sur une chaise placée dans la tombe d'un homme. Celui-ci était probablement musicien de
son état puisqu'on retrouva aussi un luth près de lui.
Plusieurs lyres ont été découvertes à Deir el-Médineh. Elles sont toutes semblables, dépourvues de décor, et malgré leur
simplicité, ont des lignes très harmonieuses. Si l'instrument est attesté en Egypte dès le Moyen Empire, il n'apparaît dans les orchestres qu'à partir du Nouvel Empire.
Par ailleurs, " Kinnor " fut le nom qu'on attribua à l'instrument, terme emprunté à l'Orient dont il est originaire. Le
plus souvent le musicien faisait sonner les cordes à l'aide d'un plectre de bois. Les cordes étaient attachées à la barre transversale par des lannières de cuir qui existaient encore lors de la découverte de notre lyre. L'anneau métallique apparaissant en bas de la caisse creuse servait à fixer l'extrémité inférieure des cordes. |
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Autour de l'échancrure de la caisse, on peut encore voir les marques laissées par la main gauche du musicien qui assourdissait certaines cordes pour laisser vibrer celles de son choix.
J'ajoute enfin que grâce aux scènes de musique représentées sur les parois des tombes thébaines de la XVIIIe dynastie, on est renseigné sur le nombre des cordes et sur la manière dont on tenait l'instrument. Les lyres étaient placées, en général, dans les mains de jeunes femmes qui jouaient debout, immobiles ou dansant, accompagnées d'un petit orchestre. |
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INSTRUMENTS (menu)
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Instrument à archet se tenant sur sa pique (comme le violoncelle), mais de plus petite taille. Il comporte deux cordes dont l'une est en crin de cheval et l'autre métallique et
est doté à sa base d'une noix de coco en guise de résonateur; celui-ci est couvert d'une peau de poisson du Nil bien tendue.
Cet instrument existait à l'époque pharaonique, un exemplaire se trouve actuellement au Musée du Caire et date de 3000 ans av.J.-C.
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CARTE D'EGYPTE
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LA SIMSIMIYYA
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Cet instrument, cher aux bédouins, est une lyre aux origines lointaines, remontant à l'ère pharaonique. De nos jours, il est en usage dans la région de Port-Saïd, mais aussi
dans des contrées longeant le Nil, notamment Kalabsha. |
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La lyre dite "Kinnor", instrument de prédilection du roi DAVID comme il est rappelé dans la Bible, fut importée en Egypte par les Hébreux. Par ailleurs, la rive nord-ouest du lac de
Tibériade fut baptisée "Kinnereth ", ce qui signifie "la petite lyre ", en référence à sa forme; (voir l'Ancien Testament: le village de Kinnéreth). Nous avons donc ici un élément de réponse quant aux origines de l'instrument susnommé. |
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KINNOR
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Deir el-Medineh (cimetière Est): 25°43'41.7''N 32°36'4.8''E
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Temple de Kalabsha: 23°57'37.9''N 32°52'03.0"E
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