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Chers lecteurs,



Il apparaît intéressant d'aborder ce domaine qu'est la musique en Egypte, au temps des
pharaons. Quel dénominateur commun peut-il y avoir entre ce pays où l'on pratiqua l'art des
sons avec ferveur et la Grèce où la musique avait un rôle crucial dans la société ?

Le hasard des siècles a maintes fois conduit les civilisations à s'interpénétrer, à favoriser
l'osmose des genres. Nul doute que l'une ne pouvait exister sans l'autre. C'est ainsi que bien des
égyptologues, archéologues et hellénistes ont pu diriger des travaux de recherche concernant des
villes grecques construites dans cette région d'Egypte, le Fayoum.

Il n'est pas interdit de penser aux répercussions que cela allait engendrer sur un plan
purement artistique. Pour ces mêmes raisons, une étude sinon comparative du moins rationnelle
pouvait s'avérer judicieuse quant à la dispersion des instruments de musique, leur conception
mutant selon les régions et l'usage que l'on en fit au travers de trente dynasties de rois.

N'oublions pas non plus qu'inféodée lors des invasions, l'Egypte a vécu des périodes de son
histoire sous le joug de conquérants grecs, assyriens, perses et romains, l'entraînant certes vers
une déstabilisation, mais y introduisant rites et traditions. N'y avait-il pas là symbiose possible de
ces peuples... par musique interposée ?