LE SISTRE
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Instrument de musique rythmique, attribut de la déesse HATHOR qui présidait à la musique. Le sistre avait le pouvoir d'éloigner
les esprits malfaisants. Il était utilisé pour le service liturgique. Encore présent dans les confréries isiaques aux premiers siècles de
notre ère. Les matériaux utilisés pour le réaliser étaient l'or, l'argent, le bronze, la terre émaillée et le bois.

Le matin de la fête du Nouvel An, au temple de Dendérah, le roi et la reine conduisaient la procession qui, après avoir emprunté
les escaliers, débouchait sur le toit du temple. La reine agitait deux sistres:

- "seshesh" : (celui qui bruisse)
- "sekhem" : (celui qui exerce la puissance).

Le premier ("sechecht" ou "saïschschit ") est le plus ancien. Il est en forme de naos.

Le second ("sekhem" ou "sakhm ") est un sistre arqué. Celui-ci, consiste en un manche se prolongeant par une tête d'HATHOR,
parfois double. Partant de ses deux côtés, un arc métallique en forme de fer à cheval est rivé solidement. Ce dernier est percé sur ses
côtés de trous dans lesquels glissent plusieurs tringles métalliques produisant un bruit clair, lorsqu'on secoue le sistre.


LE SISTRE (suite)
Originairement destiné au culte de la déesse HATHOR et provenant de l'Ancien Empire, le sistre est également employé par la suite dans les cultes des autres dieux et déesses et
devient à l'époque gréco-romaine un instrument extrêmement répandu. De nos jours, il est encore utilisé dans la messe des Coptes d'Egypte, dans tout le Proche-Orient et en Ethiopie.


Ces statuettes de bois recouvertes de résine noire représentent TOUTANKHAMON à l'effigie du dieu IHY (fils d'HATHOR). Elles furent découvertes dans la tombe du jeune roi.
Ici, Pharaon tient le sistre de sa mère.

IHY
Temple d'HATHOR de Denderah: 26°08'36.0'' N 32°40'13.4'' E