LA HARPE
(PEINTURES MURALES DE LA TOMBE DE RAMSES III)
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LA DECORATION DES HARPES: (au Nouvel Empire)
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Dans la tombe du pharaon RAMSES III (1183 - 1152 av.J.-C), des peintures représentent des harpes très décorées. L'instrument ci-dessus, d'une taille supérieure à celle
des musiciens, exigeait souvent qu'on en joua debout. La caisse de résonance, de forme incurvée, est appuyée sur le sol: elle est ornée d'une tête humaine coiffée de la double
couronne (le pschent), symbole de la Haute et de la Basse Egypte
. Le harpiste pince délicatement les cordes, avec ses deux mains, pour charmer SHOU, le dieu de l'air, assis.



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L'EVOLUTION DE LA HARPE: (au Nouvel Empire)
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Au Nouvel Empire (1550-1070 av.J.-C), et au Ier millénaire apparurent de nouveaux instruments, tandis que les plus anciens se perfectionnaient ou prenaient de nouvelles formes.
Ainsi on adopta la "harpe trigone". D'origine orientale, cet instrument était extrêmement lourd. Il possédait 17 à 21 cordes. Ci-dessous: la seule harpe trigone égyptienne connue,
d'époque plus tardive, et conservée au Musée du Louvre.


LA HARPE (musicien debout)
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"Tombe des harpistes" KV 11, ainsi nommée par le voyageur anglais JAMES BRUCE, lorsque celui-ci la visita en 1768 et vit un bas-relief représentant deux harpistes aveugles. Ici, les
musiciens chantent les louanges de Pharaon devant les dieux ONOURIS, SHOU et ATOUM.
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Instruments par époque
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Dessin de James BRUCE
CONCLUSION:
Les scènes de concert que nous avons coutume d'apprécier sur des peintures murales ou autres bas-reliefs, permettent de deviner voire identifier des intervalles utilisés fréquemment
par les harpistes, les clarinettistes et les flûtistes afin d'accompagner polyphoniquement parlant (note tenue et augmentée par sa quinte ou son octave) qui le chanteur, qui le virtuose
instrumental tenant le rôle de soliste. Elles nous renseignent aussi sur les goûts des anciens, ainsi que sur les instruments (notamment les harpes) ou les formations instrumentales qu'ils
préféraient.