" On en a des exemples aux temps anciens, dans le
temple de Deir el-Bahari; mais c'est par les monu- ments d'époque ptolémaïque , par Contra-Latopolis, par Philae, par Denderah surtout, qu'on la connait le mieux.
(...) Aperçue de loin, elle rappelle immédiatement à
l'esprit un des sistres que les bas-reliefs nous mon- trent entre les mains des reines et des déesses ".
" L'archéologie égyptienne " [extrait du chapitre II: l'archi-
tecture religieuse] par Gaston MASPERO. |
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Dernière modification de cette page : 18/12/2013
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BREF RAPPEL
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Qui était Gaston Maspéro ?
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Gaston Camille Charles Maspéro naquit à Paris le 23 juin 1846 et mourut le 30 juin 1916. Ses
parents originaires d'Italie, le mirent en tant qu'interne au Lycée Louis-le-Grand. Après quoi, il entra à l'Ecole Normale Supérieure. Esprit brillant dès son jeune âge, il étudia les Langues orientales, ce qui le conduisit à traduire le texte de la stèle de Napata (Haute Nubie) rapportée par Auguste Mariette, auquel il succèda comme professeur d'égyptologie au Collège de France.
Emmanuel de Rougé (vicomte de) lui confie un poste de répétiteur à l'Ecole pratique des hautes
études, qui venait d'être créée. En 1873, il obtint son doctorat en Lettres, ce qui fit de lui le titulaire de la chaire de philologie et d'antiquités égyptiennes du Collège de France, un an plus tard. C'est en 1880 qu'il prit le bâteau à destination de la terre des pharaons, afin d'assister Auguste Mariette dans ses travaux. Ce dernier, affaibli par le diabète qui eut raison de lui, lui cèda la direction du Service des antiquités égyptiennes. En 1902, Gaston Maspéro fut à l'apogée ou presque de sa carrière et dirigea le déménagement du Musée égyptologique de Boulaq, devenu trop exigu. Ce fut alors la création du Musée égyptien du Caire, inauguré l'année suivante.
C'est en qualité de secrétaire perpétuel de l'Académie des Inscriptions et Belles Lettres, et à
l'instant précis où il dut prendre la parole (mais il se rétracta) que Gaston Camille Charles MASPERO, pour la dernière fois, tira à l'Egypte sa révérence...
N.B. Parmi ses anciens élèves, nous pouvons citer entre autres Gustave Jéquier, égyptologue
suisse qui enseigna à l'Université de Neuchâtel. |
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