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Les instruments de musique et en particulier les harpes ont depuis très longtemps suscité
l'intérêt de communautés ou groupes ethniques établis de part et d'autre des principales voies
navigables, à savoir l'Oubangui et le Congo.
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Par ailleurs, dans ces régions d'Afrique, les caisses de résonance de la plupart des harpes sont
recouvertes d'une peau animale (python, lézard ou antilope). Elles sont taillées dans du tulipier et
le joug (ou manche) dans du gelegbu. La confection des cordes se fait à partir de fibres végétales
issues de différentes essences de palmiers, et leur nombre varie entre cinq et dix. Là encore, nous
avons affaire à des harpes pouvant être anthropomorphes, ce qui rappelle certains types de
l'Egypte ancienne.
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