Il était d'usage de les engager lors d'un cortège. L'importance du défunt se mesurait au nombre de
femmes qui pleuraient pour lui. Pour Kamosé, son fils défunt, Ahhotep (épouse de Séqénenrê Taa II) en
avait engagé deux cents !
(...) le cortège funèbre s'avance, la pleureuse et son acolyte rythment l'allure par leurs cris et leurs
versets scandés...
Cette oeuvre fut exécutée entre le Moyen
Empire et le Nouvel Empire.
Une main sur la tête, la jeune femme déplore la
perte d'un dignitaire et se lamente.
Dans l'Egypte ancienne, il n'existe pas d'enterrement de dignitaire digne de ce nom sans pleureuses qui se
lamentent sur la disparition du défunt. Il s'agit de femmes qui sont rémunérées pour ce service.