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L'ARGHUL ou QOURMA (chalumeau double)
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Un des plus vieux instruments à vent et à anche simple datant de la Ve et VIe dynastie. L'instrument se compose de tubes liés entre eux par une ficelle enduite de cire mêlée
à de la résine de poix. Ceux-ci, sont percés de six trous chacun. La sonorité obtenue est nasillarde mais assez puissante pour être entendue quelques kilomètres à la ronde.
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La double clarinette est signalée dans l'Antiquité égyptienne et on a découvert des exemples peints dans les tombes pharaoniques. La première
représentation figure sur un relief datant de 2700 av.J.-C. (Musée du Caire). Cet instrument s'est maintenu dans toutes les civilisations de l'Orient
méditerranéen, et s'utilise de nos jours dans la musique populaire des pays arabes, de l'Egypte à l'Irak, où son nom varie selon les régions et les pays.
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L'arghoul dont le mot viendrait de "urgün ", le mot arabe pour "orgue ", se distingue des autres doubles clarinettes en roseau par un bourdon qui peut
s'additionner de plusieurs segments ou rallonges afin d'en modifier la tonalité, au maximum trois. Chacun des deux tuyaux possèdent un avant-corps plus
étroit ("rakaks " ou "lôam "), partie intermédiaire. Le tuyau mélodique s'appelle le "badan ", celui du bourdon: "radàd la àrdiah ". Le chalumeau
proprement dit s'appelle "al balous " (pluriel: "bawaliss ").
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Il existe essentiellement trois types d'arghoul:
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a) le grand arghoul ("arghoul al kebir ") dont le bourdon avec ses trois
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segments peut atteindre la longueur de 2,50 mètres.
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b) le moyen arghoul ("arghoul al soghayr "), ou "petit arghoul" en arabe.
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c) le petit arghoul ("arghoul al asghar ")
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N.B. Le plus grand de ces trois instruments susnommés, à cause de sa difficulté quant à l'écartement des doigts et à la capacité respiratoire requise (le musicien doit pratiquer le
souffle continu circulaire), a pratiquement disparu de nos jours.
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N.B. Dans tous les cas, l'étendue sonore ne dépasse pas la quarte dans cet instrument soliste qui sert d'accompagnement aux danses populaires.
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Lorsque les tuyaux sont de longueur inégale, comme c'est le cas en Egypte où la différence peut atteindre 2 mètres, l'instrument est appelé "Arghul ".
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LE DOUBLE AULOS
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TEMPLE DE MEDAMOUD ET L'AULOS
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Compte des tuyaux divergents et n'apparaît en Egypte qu'au Nouvel Empire. Il a une anche double comme celle du hautbois. Il apparaît à Sumer: on en a un exemplaire
en argent trouvé dans les tombes d'Ur.
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L'aulos fut importé d'Asie au Nouvel Empire. Le son y est produit par la pulsation d'une anche double dans chaque tuyau. Ceux-ci sont semblables, divergents et plus ou
moins longs, descendant parfois jusqu'à mi-cuisses des joueuses, car en Egypte, ce sont presque toujours des femmes qui s'en servent. Rien ne paraît cependant propre à
l'Egypte dans cet instrument qui a eu sa grande vogue en Grèce.
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Scène de banquet après la cérémonie d'inhumation du défunt; peinture murale de la tombe du scribe NAKHT. XVIIIe dynastie.
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LES HAUTBOIS DANS L'ANCIENNE EGYPTE
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Ces instruments à anches apparurent pour la première fois vers le troisième millénaire avant Jésus CHRIST. Nous pensons de nos jours que le plus vieux spécimen (en argent) fut
découvert lors de fouilles archéologiques dans un cimetière royal près d'Ur, en Mésopotamie. Il daterait de 2800 av.J.-C. Selon certaines estimations, il serait doté de trois trous et
plusieurs de ses intervalles étaient d'un ton entier afin d'augmenter la tessiture de l'instrument. On suppose qu'en soufflant davantage, les musiciens pouvaient alors atteindre la quinte
supérieure.
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Des représentations pour le moins troublantes de ce type d'instrument ont été découvertes sur les peintures tombales des pharaons THOUTMOSIS IV (1397 - 1388 av.J.-C) et
AMENOPHIS II (1426 - 1400). Elles démontrent tour à tour que les instrumentistes saisissaient l'anche entre les lèvres, comme c'est le cas avec notre hautbois moderne. D'autres
instruments plus tardifs et de conception différente protégeaient l'anche double à l'aide d'une capsule, ainsi l'anche n'était pas attaquée directement, mais par l'intermédiaire de ladite
capsule. La possibilité d'attaquer l'anche directement permet de modifier avec aisance la sonorité et la hauteur du son, et ainsi de corriger la justesse lorsque ces instruments à anche
double étaient utilisés dans des ensembles comprenant des luths et des harpes. Sur les instruments munis d'une capsule, ces pratiques devenaient une gageure.
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LE DOUBLE HAUTBOIS
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Instrument faisant son apparition entre la période ptolémaïque et la période gréco-romaine. Le joueur de flûte de Pan, représenté ci-dessous par une statuette en terre
cuite, actionne avec son pied un soufflet. C'est ce dernier qui fournit l'air à la flûte d'une manière mécanique, et nous avons par conséquent devant nous la première
représentation d'un orgue pneumatique.
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ABU GHURAB (temple solaire de NIUSERRE): 29°54'14.5'' N 31°11'38.6'' E
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