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Instrument de la famille des "bois ", le nay (du persan "ney "= roseau),
fait parfois de métal, peut atteindre des dimensions variables, allant de 0,58m à
1m. Son principe est celui des "aérophones " (sa catégorie), le son étant
produit par la vibration d'une colonne d'air. Son utilisation par les Egyptiens
remonte au IIIe millénaire av.J.-C.
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Afin de produire des sons sur cet instrument, on dispose son extrémité
supérieure contre sa lèvre inférieure et on incline la tête ainsi que le nay selon
deux obliquités différentes. Ainsi, le souffle de l'exécutant se brise sur
l'extrémité supérieure. Le nay se tient comme une flûte à bec, mais sa
technique de jeu est beaucoup plus complexe; l'embouchure reste ouverte, les
lèvres couvrant presque le bord.
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De nos jours, seuls les virtuoses peuvent couvrir les trois "octaves " de
certains nays. Pour y parvenir, les musiciens utilisent plusieurs modèles de
tailles différentes. L'usage d'une bonne dizaine de nays s'avère nécessaire
chez certains flûtistes orientaux désireux de contourner les "transpositions "
par les doigtés. De plus, chacun des modèles dispose de son propre "registre ".
Enfin, le "timbre " voilé du nay doit être respecté, il est symbolique du souffle
vital.
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