Cette noble dame, épouse du dénommé ROY (il était
scribe royal des domaines d'HOREMHEB et
d'AMON),était aussi prêtresse. Nous la voyons ici
tenant un sistre hathorique dans la main droite.
Nebettaouy-ouay (souvent abrégé en Taouy), portait
également le titre de " chanteuse d'AMON "XVIIIe
dynastie.
Tombe de son époux, ROY.
Epouse du pharaon HOREMHEB, elle portait le titre de " chanteuse d'AMON ".
Il ne s'agit nullement de la grande reine-pharaon qui s'était distinguée lors de la XVIIIe dynastie,
et qui mena l'Egypte à son apogée, mais d'une chanteuse d'AMON dont l'époux, SENYNEFER, était
chef de bureau et majordome au palais royal. Ci-dessous une représentation du couple:
Chanteuse de THOT. Ci-contre son chaouabti. XIXe dynastie.
Chanteuse d'AMON dont l'époux, HORMOSE, était serviteur d'OSIRIS; une stèle les concernant
et provenant d'Abydos se trouve au Musée du Caire. Basse Epoque.
Chanteuse de PTAH.
Chanteuse d'AMON. Epouse du vizir RAMOSE. XVIIIe dynastie.
Tombe de son époux.
Chanteuse rituelle d'AMON-RE, épouse de YUNY; XIXe dynastie.
XXIe dynastie - (1070 - 946 av.J-C.)
C'est dans la capitale de la Thébaïde que Tanetchedmout, alors chanteuse du dieu AMON, vivait
il y a trois mille ans. Musicienne au temple de Karnak où elle bénéficiait de prérogatives, elle
participait quotidiennement aux rituels et autres cérémonies consacrés au démiurge et ce, au rythme
des sistres accompagnant les choeurs de femmes.
Tanetchedmout avait également le titre de "Maîtresse de maison " ce qui, par voie de consé-
quence, peut permettre de penser qu'elle aurait pu être mère de famille; d'autant qu'un certain
papyrus funéraire appartenant à la dénommée Nesmoutaanerou (conservé au British Museum de
Londres) fait mention de Tanetchedmout comme étant sa propre mère !
De part son aura, nul doute que l'appartenance à une élite de la société fut la raison majeure
cultivant son souvenir; sa dernière demeure le confirme: une tombe fort bien décorée rappelant
l'esthétique du sarcophage.
LE SARCOPHAGE DE TANETCHEDMOUT
L'intérieur est de toute beauté quant à la facture témoignant du talent des artistes de l'époque, on
peut y découvrir la musicienne représentée à diverses reprises, et procédant à des offrandes lui
assurant son passage dans le monde d'Osiris, pour l'éternité. Ci-dessous, quelques clichés du
sarcophage: